L’histoire de l’établissement
Au début du siècle, l’Abbé Simonin créa pour les garçons, une école d’enseignement libre : l’institution St Joseph qui se transforma le 15 mars 1903, grâce à un groupe de personnalités d’Enghien, en un établissement d’enseignement privé, la Société d’Enseignement Moderne, présidée par Monsieur Maciet. Cette société prit le nom d’Institution d’Enseignement Moderne et s’installa boulevard Sadi-Carnot où elle se trouve encore, Monsieur Laverhne, premier directeur laïc, ouvrit l’année scolaire 1903/1904 avec 27 élèves.
En 1907, il est remplacé par des religieux qui assurent la bonne marche de l’établissement jusqu’en 1975, date à laquelle la Direction redevient laïque.
Pendant la première guerre mondiale, l’école se replia dans un vieil immeuble de la Grande Rue, l’Hôtel Naudin, ses bâtiments boulevard Sadi-Carnot abritant l’hôpital militaire n° 128. L’école ne réintégra ses locaux qu’après la guerre.
De 1907 à 1926, la direction fut assurée par l’Abbé Hansz, l’Abbé Laurent et l’Abbé Palhories. Pendant la longue période directoriale de l’Abbé Fournel (1 926 – 1944), l’école compta jusqu’à 290 élèves.
Le 3 mai 1944, l’Abbé Fournel décède d’une crise cardiaque. On est alors dans la période tragique qui précède la libération.
Monsieur Maciet, toujours Président de la Société d’Enseignement Moderne intervient auprès de Monseigneur Rolland-Gosselin, Evêque de Versailles, pour demander un successeur. Etant donné la pénurie de prêtres à l’époque, ce dernier dut faire une réponse négative et conseilla de s’adresser à un ordre religieux.
Le ler Août 1944, les Pères Maristes de Bury prennent la direction de l’établissement et le Supérieur de Bury, le Père Bernhard, devient également Supérieur à Enghien.
Le premier souci des Pères fut de donner un nouveau nom à l’école. Ils tenaient à la placer sous la protection de la Très SainteVierge : après quelques hésitations ils optèrent pour l’appellation de «Cours Notre-Dame».
La responsabilité incombant au Père Bernhard est très lourde et en 1945 c’est le Père Doria qui reprend ses fonctions. De 1945 à 1960, se succédèrent les Pères Doria, Chaudanson et Lorge. C’est à cette époque qu’une chapelle fut construite dans la cour et inaugurée par le Père Chaudanson, alors Supérieur de l’Etablissement de 1948 à 1954. Le nombre d’élèves en 1955 est de 392 ! Le besoin de s’agrandir devient pressant. Le Père Chièze, Supérieur de l’Etablissement de 1960 à 1975, inaugure, en mai 1968, un nouveau bâtiment au 9, Bd Sadi-Carnot.
Une autre date importante de l’école est celle du 1er septembre 1973, date à laquelle la responsabilité morale et financière de l’établissement est confiée à l’Association Notre-Dame Providence (A.N.D.P.), qui a pour vocation de gérer et contrôler le bon fonctionnement du Cours Notre-Dame Providence. Cette association a été fondée par Monsieur Hauser. En effet, c’est au début des années 70 que le Cours Notre-Dame et la Providence, institution pour jeunes filles, dirigée par les Soeurs de la Divine Providence, installée rue de Malleville, décident de se regrouper et de former ainsi un établissement mixte d’enseignement secondaire, sous la Direction du Père Chièze.
Depuis 1973, la présidence de l’A.N.D.P a été assurée par Messieurs Hauser, Brut, Sueur, Brun, Pujol et Aubry ; elle est actuellement confiée à Monsieur Guérin.
En 1975, l’établissement est à nouveau dirigé par un laïc, Monsieur Garcia, qui laissera sa place en 1979 à Monsieur Dabo. Pendant la période directoriale de Monsieur Dabo (1979-1990) l’effectif ne cesse de croître pour atteindre environ 1300 élèves, celui d’aujourd’hui dépassant les 1500.
La vétusté de la chapelle, les besoins de locaux de restauration pour demi-pensionnaires et la nécessité d’avoir un gymnase, feront que dans les années 80, une nouvelle chapelle sera construite sur l’emplacement de l’ancienne, avec au sous-sol un restaurant scolaire et à proximité, un grand gymnase ; l’inauguration eut lieu en 1984.
L’établissement s’agrandit encore avec l’achat d’un pavillon situé rue Félix Faure : ce nouvel ensemble dont la surface a été doublée en 2000 ainsi qu’un autre pavillon voisin récemment acquis permettent de mieux accueillir les élèves de 6ème – 5ème – 4ème boulevard Sadi Carnot, tandis que le lycée, agrandi et rénové, reste rue de Malleville, à proximité des bâtiments réservés aux Classes de 3è.
En 2005, la chapelle est a nouveau modifiée : un espace en hauteur est créé et devient la nouvelle chapelle. L’espace en dessous est transformé en salle polyvalente, servant à la fois de salle d’étude, de conférence ou de spectacle. Les tables de cette salle, appelée Espace Notre-Dame, ont été fabriquées à partir des bancs de l’ancienne chapelle.
En mai 2007, le gymnase construit en 1983 est détruit par un incendie. Après plusieurs projets, la construction d’un gymnase entérré permettant l’agrandissement de la cour débute et est inauguré en septembre 2011.
Après le départ de Monsieur Dabo, se succèdent Monsieur Boukandoura (1990-1991) et Madame Loussert (1991-1993), puis Monsieur SAVRE (1993-2009) et Monsieur GOUILLY (2009-2013).
Monsieur RONSMANS est chef d’établissement depuis septembre 2013.
En 2018 puis en 2019, l’établissement ouvre une 4ème et une 3ème Tremplin permettant de finaliser le dispositif d’accueil d’élèves aux besoins éducatifs particuliers.
Dans ce même esprit, le pôle BEPASH inclusif est créé pour accompagner les élèves rencontrant des difficultés d’ordre cognitif.
En septembre 2018 : après six mois de travaux, le bâtiment central du collège ouvre, alors qu’il a été entièrement rénové
Les travaux ont permis de répondre à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, aux impératifs de sécurité dans le cadre du plan vigipirate, aux nouvelles normes incendie, aux évolutions pédagogiques, à l’organisation des livraisons et à l’évacuation de déchets organiques.
Il n’a été conservé sur ce bâtiment de 1250 m2 que les façades et les planchers.
Ces travaux d’ampleur ont permis également le regroupement des équipes administratives et comptables sur un même plateau.
Le bâtiment D a été entièrement rénové sur ce même principe, en 2019.
Ces deux phases, avec un investissement total de 4 millions d’euros, permettent aujourd’hui d’offrir aux élèves et aux équipes des conditions d’enseignement et de travail les plus agréables.
Dans le respect du label Eco-Ecole, une cour arborée de 80 m2 est créée sur le devant de l’établissement.
2018-2019 : L’établissement s’engage vers un nouveau projet numérique – dans un premier temps, l’ensemble des équipes pédagogiques est équipé d’une tablette.
L’année suivante la totalité des élèves des classes de 6èmes bénéficie d’une tablette numérique connectée.
Sous l’impulsion de la direction du collège et du service informatique, le projet se développe, et chaque année c’est un niveau de classes supplémentaire qui est équipé de ce même outil.
Parallèlement, l’établissement s’intègre dans une politique zéro papier.
2020 : un projet de mutualisation des moyens s’instaure avec des écoles du réseau d’enseignement catholique.
Mars 2020 : la covid-19 contraint les établissements scolaires à fermer du jour au lendemain. L’établissement met alors en place des cours d’enseignement à distance afin de permettre une continuité pédagogique pour l’ensemble du collège et du lycée.
2021 : Lancement de la restructuration complète du site du lycée dans le cadre d’un rapprochement avec l’école St Louis – Ste Thérèse et la Paroisse.