Sortie au cinéma « Illusions perdues »
Critique du film Illusions Perdues , par Mila
Le film Illusions perdues est une adaptation cinématographique du roman d’Honoré de Balzac. Le film raconte l’histoire de l’ascension et de la chute de Lucien de Rubempré dans un Paris où la littérature, la réputation ou les valeurs se vendent.
Pour commencer, j’ai adoré le casting. J’ai en général du mal avec les films français à cause du jeu d’acteur, mais je trouve que cette fois les acteurs étaient très bien choisis. Les décors et costumes tous aussi réalistes et incroyables les uns que les autres nous plongent dans la France du XIXe siècle. C’est très intéressant de voir comment ont pu vivre les gens à cette époque et ce à quoi ils ont pu être confrontés. Les différences de classes sociales, entre riches et pauvres ou encore l’espèce de supériorité et domination que les classes élevées pouvaient avoir sur celles inférieures sont bien représentées.
J’ai beaucoup aimé la morale derrière ce film qui est de ne pas se perdre dans la convoitise au risque d’en oublier qui on est réellement. Ce film m’a donné envie de découvrir la littérature de Balzac pour laquelle je n’avais pas beaucoup d’intérêt.
Critique du film Illusions Perdues, par Anaïs
Les Illusions Perdues, film réalisé par Xavier Giannoli, est un film qui présente le monde de la presse, que Balzac connaissait bien pour y avoir longtemps travaillé, avec une acuité qui n’a rien perdu de son actualité. La presse devient libre. Mais cette liberté est détournée…
Dans cette œuvre, Balzac décortiquait les travers de la presse alors que le siècle entrait dans l’ère médiatique. Paris au XIXe siècle est une ville qui faisait rêver, c’était pourtant une ville de perdition.
Ce film, très bien interprété, m’a à la fois surprise par les méandres de la vie où espoirs, rêves et désespérances se côtoient. Lucien, un jeune écrivain inspiré, plein d’espoir et surtout qui se voit devenir quelqu’un, apprend qu’en fait il n’en est rien. La capitale l’a changé et il a fini par devenir insatiable. Sa vie devient donc un vaste champ d’illusions et d’embrouilles.
Ce film nous donne un aperçu de la société à cette époque dans la capitale très ambiguë comparée à la campagne. Le domaine de l’écriture a une étendue de projections, la poésie, le roman, le journalisme, tout cela évolue dans un monde bien différent et parfois cruel.
A la fin, j’ai pu me rendre compte du pouvoir de la presse et à quel point elle joue un rôle important dans la société. J’ai beaucoup aimé la « morale » de l’histoire, relevée par la vie de Lucien. Mais j’ai trouvé le scénario quelque peu prévisible, avec l’idée que l’écrivain allait tout perdre.