Option Cinéma-audiovisuel : un premier trimestre riche en aventures culturelles
Dans le cadre du dispositif « Lycéens au cinéma », les élèves ont (re)découvert la beauté intemporelle du cinéma muet avec Les Lumières de la Ville de Charlie Chaplin (1931).
Cette séance a permis d’apprécier l’art de Chaplin, maître du burlesque et de l’émotion, qui réussit à mêler humour et tendresse dans une histoire touchante où Charlot, son personnage iconique, tente d’aider une jeune femme aveugle.
Les élèves ont pu mesurer la puissance du cinéma muet, où chaque geste devient un langage universel, apte à toucher le spectateur.
L’expérience s’est poursuivie avec Alien, le huitième passager de Ridley Scott (1979). Plongés dans l’angoisse spatiale, les élèves ont eu la chance de voir ce chef-d’œuvre du film de science-fiction.
Le ciné-club était animé par Jean-Paul Lançon, chargé de mission cinéma au Centre des Arts, et les professeurs de l’école ARTFX.
C’est encore dans ce cadre que les élèves ont découvert un classique du film d’animation, Akira de Katshuhiro Otomo (1988), emblème de la culture cyberpunk qui a marqué des générations par son esthétique novatrice.
Lors du « Cinéma symphonique » du 14 décembre 2024, concert de l’orchestre Nouvelle Europe dirigé par Nicolas Krauze, les musiciens ont mis à l’honneur quelques-unes des plus grandes bandes originales du cinéma (Star Wars, Rocky, Le Parrain, Le Professionnel, La Boum, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, etc.) offrant aux élèves une immersion sonore intense et inoubliable.
Enfin, l’exposition « Encoder l’espace » présentée au Centre des Arts jusqu’au 5 janvier 2025 en coproduction avec l’Observatoire de l’Espace du CNES propose de multiples supports (vidéos, photographies, installations et dessins numériques) afin d’explorer les interactions entre la création numérique et le milieu spatial.
Ces œuvres sont mises en relation avec des objets témoins de l’histoire de l’aventure spatiale, tels que des instruments techniques, des archives graphiques et des documents audiovisuels. Les élèves ont été surpris par Télescope intérieur (2017), une vidéo méditative d’Eduardo Kac où l’on observe Thomas Pesquet donner vie à une sculpture en papier représentant le mot « MOI ».
Réalisée à bord l’ISS, où elle continue d’évoluer, en apesanteur, cette sculpture y trouve sa pleine mesure, et nous renvoie à nos conditions de vie sur Terre. Cette juxtaposition offre une perspective enrichissante sur la manière dont l’art et la science peuvent se répondre et se compléter. Encore une belle découverte pour les élèves !
Roxane Paillier,
Professeure de Lettres
Cinéma-audiovisuel
